Auteur : Maurice Nicollet
Du haut d’un promontoire pour être près de Dieu,
La petite Madone tristesse plein les yeux,
Regardait sans comprendre les hommes sur la terre.
Si les oiseaux chantaient, si le ciel était bleu,
Ceux de la race humaine ne pensaient qu’à leurs affaires,
Seuls alors quelques pâtres ou alors quelques gueux,
Dans leur âme d’enfant pensaient encore à Dieu.
Elle revoit alors ce mont des oliviers,
Où sur une humble croix faite de peuplier,
Son fils, son fils Jésus a été crucifié,
Par des gens de sa race, représentants des hommes,
Et depuis ce temps là rien n’a changé en somme,
Jésus est mort pour rien ?Alors sur cette terre,
Au culte de l’amour préfère t on la guerre?
Et de ses grands yeux bleus de petite Madone,
Une larme a coulé par un beau soir d’automne,
A roulé sur le sol au près de l’oratoire.
Si vous passez par là en haut du promontoire,
Alors regardez bien, car vous pourrez y voir:
Qu’une fleur a poussé ,un lys blanc fleur d’espoir
Qui se ferme au couchant et s’endort tous les soirs,
Et au petit matin lorsque vient la rosée,
Ouvre grand sa corolle au passant médusé.
En rappelant ainsi dans les matins d’automne,
Qu’elle est encore bien triste la petite Madone
La petite madone - Notre-Dame du Laus
Lu par Marie âgée de 12 ans