Quand tu reviens un jour au pays de l enfance

Que tu retrouves alors les amis d autrefois,

Les souvenirs d'antan reviennent en abondance

De ces étés torrides et de ces hivers si froid,

On se chauffait au bois, alors au pied de l âtre,

On se tenait au chaud ,on parlait le patois.

La neige transformait les arbres en albâtre

Alourdissant les chaumes sur le faite des toits.

Mais les rires fusaient dans la pièce voûtée,

Les jeunes, écoutant les vieux racontant des histoires,

Venues du fond des âges, ou peut être inventées,

Ou alors ressortant du fond de la mémoire.

S'il faisait froid dehors, si la neige tombait,

La maison abritait le cœur de la famille,

Mais aussi les amis venus pour la veillée

En profitant de l'âtre où brûlait la charmille

Aujourd’hui les enfants se sont éparpillés,

Les parents ont cédé à leur tour l’héritage.

Et tous leurs souvenirs qu'ils avaient grapillés.

Mais il n'y a plus de rires, on est devenus sages.

Les hivers sont plus doux, les étés moins torrides.

Et si l'enfance alors vous revient en mémoire

En vous faisant sourire, vous effaçant les rides :

C'est qu'on a pas vieilli, alors il faut le croire.