Raccordement d’un amplificateur BF à un smartphone
Pour comprendre pourquoi le rendement et la qualité des ensembles de diffusion proposés en bluetooth ont atteint une qualité Hifi, il faut donner quelques notions sur la perception et la reproduction des sons.
Bande passante audio.
Chacun sait que la perception des sons par l’oreille humaine a ses limites. La plupart des animaux ont des compréhensions acoustiques bien supérieures aux humains. Mais il faut faire avec ce qu’on a et essayer d’améliorer notre domaine de réception des sons.
Un son se définit par une fréquence en hertz, une amplitude en mv , en décibels
FIGURE 1
Cette figure 1 représente l’évolution d’un son pur ( une seule note par exemple) par rapport au temps.
On établit donc une courbe de relations amplitude /Fréquences et ça donne ceci en figure 2
FIGURE 2
Ces courbes de couleur représentent l’évolution d’un son complexe dans le temps pour des fréquences multiples. Mais un son n’est jamais un son pur mais est accompagné d’une multitude d’informations secondaires qu’on appelle : battements harmoniques , harmonies secondaires.
Le spectre obtenu est visualisé figure 3
FIGURE 3
Le spectre obtenu est visualisé ci-dessous
FIGURE 4
Enfin, on peut représenter en figure 4 l’évolution des diverses fréquences avec leur variation d’amplitude ce qui donne le spectre énergétique audio pour diverses fréquences.
FIGURE 5
On arrive en final à la courbe représentative de la perception de l’oreille humaine
La bande passante du système auditif est la représentation du spectre sonore de l’oreille humaine.
Cette courbe permet de voir que les informations sont presque toutes comprises entre 50 et 10 000 hertz (10 kh). Pour reproduire les graves et les médiums à la perfection, il faut passer les fréquences comprises entre 20 et 50 hz et pour les aigus les fréquences entre 10kz et 20 kHz plus leurs harmoniques primaires.
FIGURE 6
Avec la zone déterminante du champ auditif fig 6, on représente la bande passante de l’oreille humaine et la courbe de sensibilité de celle-ci .
Ce qui conduit à définir deux zones de reproduction, la zone du champ auditif et une zone de transmission des paroles : zone conversationnelle.
Hors de ces zones on tombe dans les infrasons et les ultrasons qui ne sont plus perçus par l’oreille humaine. (zones bleues ).
Sur la fig 6 on peut voir la limite (max et min) de perception des sons captés par l’oreille.
On s’aperçoit que la zone supérieure définit le seuil maximal (seuil de douleur ) et que les sons peuvent être confortablement entendus entre les fréquences de 50 hz et 18 khz.
En résumé, pour percevoir un son de qualité il faut passer toutes les fréquences que l’oreille peut entendre, mais pour qu’un son soit perçu avec fidélité il faut aussi qu’il soit restitué avec toutes les composantes qui permettent de retrouver la source sonore d’origine. La restitution fidèle d’un enregistrement se fera donc en spécialisant les systèmes de reproduction (graves aigus médiums).
Il faudra disposer d’un ensemble (haut parleur baffles ) spécialisé pour chaque plage de fréquence (grave, aigu et médium) mais aussi concevoir des ensembles qui permettent de restituer les effets sonores stéréophoniques, variation de puissance, rapidité de reproduction d’un instrument, percussions, roulement de tambour …